Le Togo n’accueillera pas le sommet de la Francophonie de 2018 comme souhaité par les autorités. Les Chefs d’Etat et de gouvernement présents à Madagascar ont décidé de le confier à l’Arménie. Mais la diplomatie togolaise, conduite par le Professeur Robert Dussey a réussi à obtenir l’organisation en novembre 2017 de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) par le Togo.
La rencontre enregistrera la présence des ministres des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie des Etats membres de l’Organisation et des pays observateurs.
« Depuis son adhésion à l’Organisation Internationale de la Francophonie en 1970, le Togo n’a jamais eu le privilège d’accueillir une rencontre importante de cette organisation. C’est donc une première », a indiqué Robert Dussey
Le chef de la diplomatie togolaise a expliqué à l’issue du sommet d’Antananarivo que le Togo bénéficiera de retombées diplomatiques, d’une exposition dans les médias étrangers et davantage de crédibilité auprès des investisseurs.
Le professeur Dussey annonce que la 33e session de la CMF portera sur l’économie bleue, qui a un lien intrinsèque avec le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité et le développement en Afrique qui s’est tenu en octobre dernier au Togo et qui a été soldé par l’adoption de la Charte de Lomé.
« Le gouvernement togolais, en collaboration avec les instances de l’OIF, s’inspirera du contenu de ce document pour répondre à l’enjeu crucial du développement des Etats membres de l’OIF à travers l’économie bleue », a-t-il dit avant de rassurer que le Togo possède les capacités logistiques pour organiser une telle rencontre.