Après Dapaong et d’autres localités de l’intérieur qui ont vu les élèves investir les rues pour réclamer leurs professeurs, c’est au tour de la ville de Lomé d’être touchée mercredi par le phénomène. Les élèves manifestants réclament les cours considérés comme faits en période de grève.
Pas de cours dans les établissements publiques, pas de cours non plus dans les établissements privés. Mercredi à Lomé, c’est la loi que font les élèves du publique. Ils délogent les camarades d’autres établissements.
C’est d’abord au Lycée technique d’Attiégou que tout a commencé. Après, ce sont les élèves du Lycée Tokoin-Est qui se sont déversés dans les rues pour aller déloger leurs camarades du Lycée de Tokoin, du Complexe scolaire la révélation et du Collège Saint Joseph. Le mouvement finira par atteindre le Collège Notre Dame des Apôtres.
Au collège Saint Joseph par exemple, une voiture de police a été chassée par des jets de pierre.
Mardi à Tabligbo, les élèves de l’établissement public du lycée Tabligbo furieux sont sortis des classes et exprimé leur mécontentement et réclamer les cours programmés en périodes de grève et qui sont considérés comme faits.
L’année scolaire n’est qu’à son premier trimestre que déjà elle est secouée par des crises. Des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement à privilégier la voie du dialogue et de la concertation.
On se souvient que ces manifestations d’élèves avaient coûté la vie à deux jeunes élèves à Dapaong en 2013. Il s’agit de Anselme Sinandare et de Sinalengue Douti.