L’ONG Avenir de l’Environnement (ADE) bénéficie de l’appui technique et financier du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC). Grâce à cet appui, l’organisation a remis vendredi dernier des plants de cacaoyer et agroforestiers à la Fédération des Unions des Sociétés Coopératives des Producteurs de Café et Cacao (FUPROCAT). Ce sont les producteurs des préfectures de Kloto, d’Agou, de Kpélé, de Danyi, d’Amou, de Wawa, de l’Akébou et de Blitta (Adélé) qui sont les bénéficiaires.
Quarante mille plants de Cacaoyer et dix mille plants agroforestiers produits par l’ONG Avenir De l’Environnement (ADE) ont été remis dans le cadre de la mise en œuvre de la 4e édition du projet « Appui aux producteurs en matériel végétal ».
L’action a été possible grâce au soutien technique et financier du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC). Ce qui renforce le partenariat existant entre l’ONG ADE et la FUPROCAT.
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Ainsi des producteurs vont bénéficier des plants de cacaoyers et agroforestiers, en vue d’étendre leurs plantations et d’accroitre leur résilience au changement climatique à travers la pratique de l’agroforesterie.
La démarche de l’Ong ADE est saluée par le directeur exécutif de la FUPROCAT, Koffigan Kpévon.
Selon M. Kpévon, les besoins exprimés au 31 mars sont de 52200 plants de cacaoyers et 5330 plants agroforestiers répartis entre les différentes unions de la zone café et cacao. Une demande supérieure à l’offre. A l’occasion, il a rassuré les planteurs que des dispositions seront prises pour satisfaire leurs besoins par les moyens logistiques dont ils disposent.
Pour sa part, le directeur exécutif de l’ONG ADE, Yawo Prince Tefé a déploré la baisse des superficies avant d’encourager les acteurs à tout mettre en œuvre pour parvenir dans les prochaines années à 40.000 hectares.
« Tous les acteurs de la filière doivent jouer leur partition en accompagnant le gouvernement qui a initié depuis 2013 la relance de cette filière à travers le Programme d’Appui au Secteur Agricole (PASA). Ceci devra permettre de redonner à la filière la place qui était la sienne avec les 40.000 hectares de production et même à aller au-delà », a déclaré M. Tefé.
A l’occasion, le secrétaire administratif du CCFCC a expliqué que la mission de sa structure est de superviser la commercialisation du café cacao et de coordonner toutes les activités liées à ces deux filières. Koami N’Key Amona a assuré que le CCFCC mettre tout en œuvre afin d’accroitre la productivité et surtout d’avoir des produits de qualité.
L’appui du CCFCC à l’ONG ADE sur ces dernières années a permis d’enregistrer une augmentation substantielle du nombre de plants de 60%.
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