La Cour constitutionnelle burundaise a décidé vendredi que le président élu, Évariste Ndayishimiye prenne fonction le plus rapidement possible. Dans son arrêt, la haute cour a indiqué qu’il n’est pas nécessaire d’organiser un intérim quoique le poste du Président de la République soit vacant suite au décès de Pierre Nkurunziza.
La Cour a décidé que Evariste Ndayishimiye soit investi « le plus rapidement possible » estimant que l’intérim n’est pas nécessaire.
« Le président élu, Évariste Ndayishimiye, doit prêter serment le plus rapidement possible », a décidé la Cour Constitutionnelle.
Le général Ndayishimiye devait initialement prendre ses fonctions le 20 août, à la fin du mandat de Pierre Nkurunziza.
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Selon la Constitution de 2018, en cas de vacance de poste définitive de la présidence, l’intérim est censé être assuré par le président de l’Assemblée nationale, poste actuellement occupé par Pascal Nyabenda. Mais pour les sages de la Cour « l’objet de l’intérim disparaît par le fait juridique de l’existence d’un nouveau président élu ».
Au pouvoir depuis 2005, Pierre Nkurunziza dont le mandat court jusqu’en août est décédé soudainement le lundi 8 juin dernier.
Ce décès inopiné a ouvert une période d’incertitude pour son pays. Le régime souhaitait accélérer la prise de fonctions du général Ndayishimiye pour éviter toute turbulence alors que l’opposition réclamait une nouvelle élection présidentielle après la période intérimaire.
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