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Politique

Bénin, Kpodzro, Agbeyome, Oré: Gilbert Bawara se prononce

Gilbert Bawara

Le gouvernement togolais n’a rien à voir dans la situation que traverse actuellement Mgr Philippe Fanoko Kpodzro. Gilbert Bawara, ministre togolais en charge de la fonction publique a tenu à le préciser mardi. M. Bawara égratigne Djimon oré qui est victime, selon lui, de ses propos tenus. Quant à Agbeyome Kodjo, il estime qu’il cherche à retrouver ses filiations. Gilbert Bawara s’est aussi prononcé sur les relations entre le Togo et le Bénin.

Il y a quelques semaines, des dirigeants béninois ont fait état d’un projet déstabilisation du Bénin par des opposants au régime de Patrice Talon. Ces derniers seraient soutenus par des pays voisin. Plusieurs avaient pointé une insinuation faite au sujet du Togo, pour le fait que Rekya Madougou, arrêtée et détenue dans cette affaire, travaillait dans le cabinet du président togolais, Faure Gnassingbé.

Interrogé sur le sujet, Gilbert Bawara refuse tout commentaire sur l’accusation. Toutefois, le ministre togolais de la fonction a fait remarquer que les relations de bon voisinage et le brassage entre les peuples des deux pays continuent d’être une réalité. Il relève un bouillonnement de Togolais et de Béninois à la frontière entre le Togo et le Bénin, tant le matin qu’à minuit.

« C’est le plus important. Nous sommes des pays voisins et frères, nous sommes condamnés à travailler ensemble pour maintenir et consolider la paix à l’intérieur de nos Etats et dans la sous-région », a-t-il dit.

Pour M. Bawara, les pays sont confrontés à des défis communs en matière de développement économique et social. C’est ce qui doit, a-t-il souligné, mobiliser les peuples et les dirigeants.

Au sujet de l’actualité politique interne, le ministre togolais de la fonction publique reste imperturbable. Gilbert Bawara ne trouve aucune situation atténuante à la situation que traverse depuis le 29 avril dernier Djimon Oré. L’ancien ministre, à la tête du Front des patriotes pour la démocratie (FPD) avait tenu des propos très durs sur 2 médias, alors qu’il esquissait le bilan des 61 ans d’indépendance du Togo.

« Il n’y a pas de droit et de liberté sans limite. Si on tient des propos qui sont en infraction avec les lois, on doit répondre devant la justice. On induit la population en erreur en estimant que la liberté d’opinion et d’expression seraient des libertés sans borne et sans limite », a-t-il martelé.

Aucune responsabilité du gouvernement togolais

Gilbert Bawara s’est également prononcé sur l’exfiltration de Mgr Kpodzro. Le ministre de la fonction publique a tenu à préciser que le gouvernement n’a rien à voir dans la situation que traverse le prélat. L’ancien fonctionnaire des Nations unies pense d’ailleurs qu’il convient de parler de réinstallation et non d’exfiltration dans le cas Mgr Kpodzro.

« Pour faire l’objet d’une réinstallation dans un autre pays, il n’y a que 2 possibilités : soit on a été admis dans un autre pays comme demandeur ou même qu’on a bénéficié du statut de réfugié dans un pays. On est astreint à un certain nombre de règles en termes de comportements et de déclarations. Si ces règles ne sont pas respectées, il est possible que le pays d’accueil manifeste sa désapprobation », a-t-il expliqué.

Ce proche collaborateur de Faure Gnassingbé soutient par ailleurs que les personnes concernées auraient pu faire « la requête de réinstallation dans un autre pays ».

« Il n’y a que les 2 possibilités qui peuvent se produire, aucune autre hypothèse n’est possible », a-t-il insisté ajoutant que ni les autorités ghanéennes, ni les responsables du HCR n’ont jamais utilisé le mot exfiltration.

Au surplus, Gilbert Bawara note que si le gouvernement avait cherché à inquiéter l’archevêque émérite de Lomé, cela aurait été fait en avril 2020. Au plus fort de la crise électorale qui a suivi l’élection présidentielle, remportée haut les mains par Faure Gnassingbé, selon les résultats officiels.

Dans la même veine, le ministre de la fonction publique, s’est aussi prononcé sur la situation d’Agbéyomé Kodjo. M. Bawara raille le candidat de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) à la présidentielle du 22 février 2020. Pour lui, l’ancien Premier ministre de Gnassingbé Eyadèma « voue un attachement au maïs », l’emblème du parti unique le Rassemblement du peuple togolais (RPT). M. Kodjo a été un influent responsable de ce parti politique dissout en 2012 par Faure Gnassingbé pour fonder l’Union pour la République (UNIR).

« S’il est dans un champ de maïs, ça signifie qu’il s’était senti à l’aise lorsqu’il était au RPT et qu’il cherche à retrouver ses filiations », a ironisé Gilbert Bawara.

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