Le ministre togolais de la fonction publique a félicité l’Assemblée nationale pour l’adoption des réformes constitutionnelles. Pour Gilbert Bawara, ces réformes ont été faites dans le strict respect de l’esprit de la feuille de route de la CEDEAO, à l’issue d’un débat démocratique et républicain qui honore la représentation nationale. Le ministre estime qu’il s’agit d’un pas de plus franchi par le Togo et invite tous les acteurs à persévérer dans cette voie de l’ouverture, seule « condition pour des progrès continus dans la croissance et le développement économiques ».
S’exprimant quelques minutes seulement après l’adoption des réformes, Gilbert Bawara a estimé que « la majorité parlementaire a assumé avec élégance et dignité son rôle ». Pour ce ténor du pouvoir de Faure Gnassingbé, les députés UNIR ont exercé dans « leur plénitude mais avec pondération et responsabilité » les droits et libertés que lui confèrent la constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée, à travers des amendements.
« Elle est restée à l’écoute des arguments et positions défendus par toutes les tendances et sensibilités qui se sont exprimées dans l’hémicycle et en dehors, sans se laisser distraire par les agitations. Elle a surtout été attentive aux aspirations et attentes de nos concitoyens », écrit Gilbert Bawara sur Twitter.
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Le ministre en charge de la fonction publique affirme que « le Togo vient de franchir un pas de plus dans la consolidation de l’Etat de droit et l’enracinement de la démocratique ». Pour lui, ce pas a été franchi grâce à Faure Gnassingbé qui « reste constant dans sa sincérité, dans son pragmatisme au service » du pays.
« Au final, les engagements réitérés à Abuja le 22 décembre 2018 sont mis en œuvre, et les suggestions et réflexions pertinentes de l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO sont prises en compte. Le mandat présidentiel est désormais limité, le mode de scrutin à deux tours adopté. La cour constitutionnelle est aussi recomposée, la durée et le nombre de mandats de ses membres réaménagés dans le sens préconisé par l’expert de la CEDEAO », a-t-il avancé avant d’ajouter : « Persévérons dans cette voie de l’ouverture, des réformes politiques, sociales et économiques ».
Pour le ministre, cette ouverture est « la condition pour des progrès continus dans la croissance et le développement économiques », et pour le bien-être et de meilleures conditions de vie pour les togolais.