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Bawara: « Il est impossible que le Président Faure perde l’élection »

L’élection présidentielle du 22 février se déroule dans le strict respect du cadre légal. C’est ce qu’a indiqué dimanche le ministre togolais de la fonction publique. Reçu par New World TV, Gilbert Bawara a évoqué le processus électoral avant de s’étaler longuement sur le bilan des 3 mandants de Faure Gnassingbé. Après avoir énumérer les efforts faits dans les différents domaines, le porte-parole du gouvernement reconnaît que certaines choses auraient dû être faites différemment et assure que des enseignements ont été tirés. Se prononçant sur la compétition, M. Bawara, qui met en garde les opposants contre la contestation des résultats, exclut toute surprise venant des 6 adversaires de Faure Gnassingbé. Pour lui, le Chef de l’Etat sortant pliera les débats le 22 février prochain à l’issue du 1er tour du scrutin pour continuer à diriger.

Gilbert Bawara a d’abord évoqué les travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et a noté que l’essentiel des dispositions du code électoral régissant les élections proviennent de l’Accord politique global. Depuis lors, des mesures concrètes ont été prises pour renforcer la crédibilité et la fiabilité du processus électoral.

Le porte-parole du gouvernement plusieurs mesures pour soutenir cette affirmation à savoir le financement public de la campagne électoral, la prise en charge des délégués des candidats, l’audit du fichier électoral par une mission conjointe de la Francophonie et de la CEDEAO, la recomposition de la Cour constitutionnelle.

« Le Président de la République n’était pas obligé de renouveler la Cour constitutionnelle. Il l’a fait dans un souci d’ouverture et d’apaisement qui le caractérise », indique Gilbert Bawara qui qualifie d’incongruité les arguments évoqués par les plusieurs acteurs pour soutenir l’inconstitutionnalité de la Cour qui est incomplète.

L’ensemble du processus électoral, selon lui, se déroule en toute régularité, en toute conformité avec les lois et les règlements qui existent.

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« En plus, il y a des dispositions particulières qui visent à renforcer et consolider le caractère fiable crédible et incontestable du processus électoral », a-t-il dit.

Gilbert Bawara assure que les dispositions sont prises pour que les résultats de l’élection présidentielle soient fiables.

« Les délégués des candidats ont le droit d’avoir copie du procès-verbal des résultats… Je suis sûr que la CENI prendra les mesures pour que toutes les dispositions légales et réglementaires soient respectées. Les membres des bureaux de vote sont de tendances différentes et ont chacun copie du procès-verbal après l’avoir signé. L’acheminement ou la transmission du procès-verbal ne sont pas faits par un seul individu. A partir de ce moment, nous estimons que toutes les conditions pour assurer la fiabilité et la traçabilité des procès-verbaux des résultats », a-t-il soutenu.

Le ministre met en garde l’opposition accusant certains leaders de chercher de prétexte pour justifier leur échec et la contestation des résultats. M. Bawara affirme que l’élection n’est pas une finalité en soi même si elle représente un défi.

« L’élection ne peut pas constituer un défi pour mettre en cause la paix et la sécurité dont le pays jouit. Il faut que chaque candidat ait à l’esprit qu’au-delà du débat démocratique qui avoir lieu légitimement, au-delà des dispositions prises pour assurer le bon déroulement et l’aboutissement du processus électoral, le gouvernement ne ménagera aucun moyen pour mettre hors d’état de nuire, toute personne, quelle que soit sa qualité, candidat ou non, qui agirait de manière incompatible avec les dispositions légales ou les impératifs d’ordre et de sécurité publique », avertit le collaborateur de Faure Gnassingbé.

Un bilan à couper le souffle

Gilbert Bawara est revenu sur le bilan global des 3 mandats déjà effectués par Faure Gnassingbé. Pour lui, le 1er mandat (2005-2010) a permis de lancer le processus de réconciliation alors que le 2e, 2010-2015, a été celui qui a permis de lancer les grands travaux et le 3e, 2015-2020 a permis de consolider la dynamique de progrès économique et social.

Même s’il invite les togolais à ne pas singulariser le 3e mandat dit de social, le ministre de Faure Gnassingbé dresse un bilan à couper le souffle à ses concitoyens. De l’éducation à la santé, passant par l’employabilité des jeune, la finance inclusive, des infrastructures, l’agriculture, le taux de desserte en eau ou encore l’électrification, Gilbert Bawara affirme qu’il y a eu d’énormes avancement.

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Le ministre de la fonction publique reconnait toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire dans tous les domaines évoqués.

« Beaucoup a été fait. C’est comme quand vous construisez une maison. Quand vous vous mettez à bâtir les fondations, c’est souvent laborieux. Une fois que vous avez une fondation solide, les mûrs s’élèvent beaucoup plus rapidement. Nous pouvons considérer que toutes les contions sont réunies en termes de fondations pour améliorer de manière substantielle et significative les conditions de vie des togolais en maintenant la dynamique », a-t-il dit.

Tout en évitant d’admettre le terme d’échec sur certaines initiatives durant les 3 mandats, l’ancien ministre de l’administration territoriale estime que des choses auraient pu être faites différemment et assure que des leçons ont été tirées. Il évoque la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui aurait pu être soumise à un référendum. Sur le secteur de l’éduction, Gilbert Bawara pense que les investissements ont été insuffisants pour le fait que l’accent ait été mis uniquement sur le salaire des enseignants. Il estime que dans le secteur sanitaire, il faut changer le fusil d’épaule en améliorant la qualité des soins. Pour lui, des enseignements doivent être tirés dans le domaine de la construction des infrastructures et du domaine de l’agriculture.

Impossible échec pour Faure Gnassingbé

Se prononçant sur les adversaires de son patron à l’élection présidentielle, Gilbert Bawara a indiqué qu’aucun d’entre eux ne fait peur. Le ministre assure que les togolais connaissent leurs qualités et défauts.

Au sujet de Jean-Pierre Fabre, Président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) en course, le ministre, cadre du parti UNIR estime que l’ancien Chef de file de l’opposition ne peut pas être un bon président pour n’avoir pas été un bon député durant dix (10) ans.

 Au sujet d’Agbeyome Kodjo, Gilbert Bawara estime que les motivations ayant conduit à son choix sont immoraux. Le ministre estime que la candidature de M. Kodjo a provoqué la dislocation du reliquat de la C14 et la division de l’opposition.

L’homme de confiance de Faure Gnassingbé relève qu’une opposition face au candidat Faure Gnassingbé est une opposition battue dès le 1er tour.  Il estime que les togolais, dans leur majorité vont se rallier au candidat de la cohésion qu’est Faure Gnassingbé.

« Ca va de soi que Faure Gnassingbé soit le grand favori de ce scrutin. Les togolais n’aiment pas l’inconstance et l’instabilité », dit-il.

Ce cadre du parti au pouvoir écarte tout échec du chef de l’Etat sortant assurant que les autres candidats n’ont pas les capacités et les qualités d’hommes d’Etat.   

« Pour être un chef d’État, il faut beaucoup de sérénité, il faut la maîtrise de soi, il faut être un homme ou une femme capable de rassembler et capable d’écoute. Avez-vous le sentiment que certains de ses candidats-là peuvent avoir la maîtrise de soi ? Non », a-t-il asséné.

Pour finir, M. Bawara estime que même s’il n’est pas indiqué de parler de plébiscite, il y a un engouement national autour de Faure Gnassingbé pour une nouvelle victoire qui lui permettrait de continuer à construire une nation et un esprit patriotique.

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