La délégation spéciale de la préfecture du Golfe a effectué mercredi une visite inopinée à Baguida pour une opération de désengorgement de voie publique. L’opération a été menée en collaboration avec l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE) en conformité avec le code de l’environnement. D’importantes saisies ont été faites et des peines d’emprisonnement et d’amende sont annoncées contre les explorateurs du sable et du gravier marin.
La descente conjointe de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe et d’ANGE a pour but de mettre fin à l’extraction et la vente du sable et du gravier marin sur le long du littoral. Car selon ces autorités, l’extraction du sable marin cause l’érosion côtière.
Sur les lieux, d’importantes tonnes de sable et de gravier ont été saisis. L’opération fait suite à des rencontres de sensibilisation à l’intention de la population.
« Depuis 2011, le gouvernement a formellement interdit l’exploitation de sable marin et l’objectif est de contribuer à l’arrêt de l’érosion côtière. Dans ce cadre nous avons fait plusieurs séances de sensibilisations avec les populations. Mais on n’a pas été écouté. Aujourd’hui nous sommes dans l’obligation de saisir ces tonnes de sable prélevé dans la main et exposé sur la voie publique », a résumé Koffi Efanam Adadji, directeur général d’ANGE.
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Les produits saisis deviennent la propriété du conseil de préfecture qui va s’en servir pour des œuvres publiques. Quant à la population il lui est déconseillé d’en faire usage.
« Je lance un appel aux populations de ne pas de faire receleur de ces produits. Nous allons poursuivre jusque dans les maisons ceux qui travaillent avec ce sable et gravier pour les traduire devant la justice. Puisque c’est formellement interdit et c’est criminel de continuer par faire ce travail » a ajouté M. Adadji.
Par ailleurs selon le code de l’environnement, les explorateurs du sable et gravier sont paisibles à une peine d’emprisonnent de 5 ans et d’une amende de 50 millions au minium.