Il n’y a rien à mettre sous la dent après la discussion de jeudi entre Komi Tchakpéle, ministre des enseignements primaire et secondaire et les syndicats grévistes. Cette rencontre qui est sensée résoudre la crise qui secoue actuellement le secteur de l’éducation au Togo n’a fait qu’empirer la situation.
En effet comme annoncé, le ministre Komi Tchakpélé s’est bel et bien entretenu jeudi après-midi avec les syndicats des enseignants qui réclament les meilleures conditions de travail depuis l’entame de l’année académique 2016-2017.
La rencontre a démarré peu après 15 heures avec pour espoir de trouver une fois de bon un consensus pouvant amener à satisfaire dans un bref délai la plate-forme revendicative des enseignants.
Aidé dans cette démarche par son collègue des enseignements techniques et de la formation professionnelle, Georges Aidam, le ministre Tchakpelé n’a pu convaincre ses interlocuteurs jusqu’ à 22h, l’heure à laquelle la séance s’est d’ailleurs terminée en queue de poisson.
Les discussions ont achoppé sur la question de la prime de logement et de salissure.
Pour Atcha Atsou, Porte-Parole des enseignants, la discussion avec le ministre n’a été autre chose que du dilatoire.
Il lance par conséquent un nouvel appel à ses collègues à continuer par respecter la grève ce vendredi à leurs différents lieux de travail respectif en attendant l’Assemblée Générale le samedi 10 décembre prochain
Pour rappel, depuis lundi la grève des enseignants a fait déverser les élèves dans les rues manifestant contre la phrase acerbe : « les cours sont considérés faits ». Et sans surprise on note déjà des blessés graves au rang de ces petits écoliers. Un serait dans le coma et cinq (5) seraient sous soin intensif.