Le HCCRUN d’Awa Nana Daboya pourra désormais compter sur Amnesty International/ Section Togo dans l’atteinte de ses objectifs. Cette organisation de défense des droits de l’homme a lancé mardi Lomé le Projet « Jeunes acteurs de la réconciliation: l’éducation à la citoyenneté et aux droits humains au service de l’unité nationale ».
Le projet vise à participer à l’enracinement de la réconciliation des Togolais, la cohésion sociale, la solidarité nationale, la participation citoyenne et la promotion des droits humains à travers les jeunes.
Selon le directeur régional d’Amnesty International, il ambitionne d’imprégner les jeunes en tant que futurs éducateurs et défenseurs des droits humains et de la réconciliation.
« Nous voudrions contribuer à l’édification de la réconciliation et à lutter contre l’impunité en soutenant le travail du HCCRUN à travers un programme d’éducation à la citoyenneté et aux droits humains en milieu scolaire et au sein des communautés locales », a indiqué Alioune Tine.
D’une durée de 40 mois, le projet va coûter pour sa mise en œuvre 228.236 euros. Il formera 1000 élèves dont 50% de filles, 100 jeunes apprentis et 60 enseignants encadreurs sur les valeurs civiques et les droits humains en vue d’une réconciliation effective.
30 institutions d’encadrement seront outillées pour former les jeunes en intégrant les enseignements de l’éducation civique et des droits humains.
Le projet est appuyé par l’Union Européenne. Et son Chef de délégation au Togo, Nicolas Berlanga- Martinez salue l’engagement fort des autorités à réconcilier tous les compatriotes.
Le projet est aussi une contribution à la recommandation 20 de la CVJR qui identifie l’Éducation aux Droits Humains comme un moyen utile pour lutter efficacement contre les violations des droits humains.