Le Premier ministre togolais a clôturé samedi l’édition 2020 du Forum national du paysan togolais (FNPT). La cérémonie s’est déroulée ce samedi à Kara, en présence du ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique, Koutéra Bataka. A l’occasion, Komi Sélom Klassou a annoncé un plan d’urgence du gouvernement togolais pour la transformation agricole.
Le Chef du gouvernement togolais promet de nombreuses actions fortes pour transformer l’agriculture togolaise. Parmi les nouvelles mesures, la mécanisation agricole et les aménagements hydro-agricoles. A ce propos, une campagne d’essouchage sera développée pour 500.000 hectares à prix subventionné, chaque canton et sa ZAAP et retenue d’eau, soit au total 400 ZAAP.
« La transformation agricole sera définie en grande cause nationale en vue de voir éclore dans chaque commune des unités de production et de transformation créatrice d’emploi. L’objectif recherché est d’accompagner la création d’au moins 2000 entreprises agricoles et d’organiser 50.000 femmes dans les opération de transformation, de conditionnement et de commercialisation des produits », a précisé M. Sélom Klassou.
L’autorité précise que de mesures fortes sont envisagées. Il s’agit notamment des investissements ciblés et des projets d’envergure pour renforcer les cultures de contre-saison. Ceci pour assurer les productions tout au long de l’année, renforcer la transformation et la commercialisation des produits agricoles et agroalimentaires.
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Le gouvernement veut également instaurer des labels de qualité en vue d’accroître sensiblement les rendements et les revenus des petits producteurs d’ici 2025. Le chef du gouvernement a évoqué aussi la question de promotion et la valorisation des produits agricoles locaux.
Le plan d’urgence intègre le renforcement de l’accès des acteurs des chaînes de valeur agricole au financement, à l’assurance maladie et à la protection sociale. Au total, un million d’acteurs ruraux et agricoles sont visés d’ici 2022.
Pour le ministre Koutéra Bataka, l’agriculture n’est plus seulement un travail au Togo mais devient un mode de vie.
Les pouvoirs publics veulent pousser les producteurs à intensifier l’agriculture biologique et la qualité labélisé Togo et développer la production animale et halieutique avec le soutien à la création des ranchs et la construction d’au moins un abattoir par région d’ici 5 ans.
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