Le Togo connaître une nouvelle élection présidentielle dans environ 5 mois. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’active dans ce sens. Mais au Comité d’action pour le renouveau (CAR), on estime que le scrutin ne devrait pas se tenir dans les conditions actuelles. Le parti de l’ancien Premier ministre, Me Yawovi Agboyibo indique que le pays sera au pied du mur. Et pour que le pays ne franchisse pas un seuil irréversible « crise » qu’il traverse, le leader du CAR propose.
Me Agboyibo est inquiet de l’enlisement du processus électoral togolais. L’opposant pense qu’un certain nombre de clarifications sont nécessaire avant toute nouvelle élection dans le pays.
La primordiale des clarifications pour le président du CAR doit porter sur le statut d’un parti politique d’opposition au Togo. Ce qui doit impliquer une réforme de la Commission électorale, de la Cour constitutionnelle et de la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC).
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« Cette clarification devra servir à faire réformer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements et les autres institutions ayant pour mission de concourir à l’organisation des élections libres, transparentes et équitables au Togo », a déclaré Me Agboyibo.
L’ancien Premier ministre note que la CENI qui a organisé les élections locales du 30 juin dernier était déséquilibrée. En effet sur les 17 membres composant cette institution, le patron du CAR estime que seuls 2 sont issus de l’opposition. Il dénonce une configuration quasi-monolithique de la CENI qui a affecté ses démembrements.
Pour le CAR, c’est une aberration que l’opposition, selon le pouvoir togolais, se résume à « l’opposition parlementaire et ne comprend que le ou les partis et regroupements de partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ainsi que les députés qui y siègent ».
De fait, Me Yawovi Agboyibo estime qu’un parti de l’opposition doit se définir comme « celui qui n’est pas au gouvernement ni ne soutient l’action gouvernementale ».
Le CAR participera-t-il à l’élection présidentielle de 2020 ? La réponse à cette question est attendue pour les prochaines semaines.
Mais on apprend toutefois que le parti est dans des tractations pour une union d’action de l’opposition.
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