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Société

ACAT-Togo dénonce des exactions contre des manifestants de l’opposition

L’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) apporte de l’eau au moulin de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition au sujet des exactions commises sur les manifestants des 11 et 14 avril derniers. Un peu comme l’opposition, l’organisation de défense des droits de l’homme a dénoncé samedi l’atteinte au droit à la vie, à l’intégrité et à la liberté de manifester. Elle rappelle au gouvernement togolais que la République du Togo a adhéré au Pacte international  relatif aux Droits Civils et Politiques le contraignant à respecter les libertés de manifestations publiques pacifiques.

Dans un communiqué publié samedi dont Togo Breaking News a copie,  l’ACAT-Togo dit avoir déployé sur le terrain les observateurs au cours des dernières manifestations de la Coalition. Ce qui lui a permis d’établir un bilan de 27 personnes déposées à la prison civile de Lomé les 11, 12 et 13 avril 2018 pour rébellion, destruction et voie de fait.

La note ajoute que les personnes arrêtées ont été jugées le 17 avril 2018 dont 09 ont été libérées et 01 libérée par le premier substitut. Les 17 autres ont été condamnées à des peines d’emprisonnement.

« Elle estime que l’usage de la force a été disproportionnée et condamne une fois encore ces arrestations et détentions arbitraires des citoyens pour avoir exercé les droits et libertés garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme », mentionne le communiqué.

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L’ACAT- Togo compatit à la souffrance de la famille du défunt Abdourahim Adam,  décédé le 14 avril à la suite de ses blessures à Sokodé et demande au gouvernement de garantir dans les conditions fixées par la loi, l’exercice des libertés d’association, de réunion et de manifestation pacifique.

L’Association exige aussi des autorités nationales, le respect des principes de base adoptés à l’ONU en 1990 sur le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois exigeant qu’ils soient « conciliés avec le respect approprié des droits de l’homme ».

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