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Politique

A l’approche de 2020, le parti d’Atchadam dénonce un plan du pouvoir

Le Parti National Panafricain (PNP)  de Tikpi Atchadam hausse de nouveau le ton. Il a dénoncé mardi un plan de disparition ourdi contre lui et qui consisterait à le décapiter et à l’empêcher, par la violence, ses activités, notamment les réunions hebdomadaires qu’il organise sur l’ensemble du territoire national. Il exige l’arrêt de ces menaces et appelle le peuple togolais à la mobilisation.

Dans un communiqué, le PNP indique depuis plusieurs mois, de façon régulière, chaque week-end, la police nationale et les forces de la Gendarmerie nationale, après des coups de fils faits de menaces de tous genres aux responsables locaux la veille,  prennent d’assaut les réunions hebdomadaires organisées par le parti sur l’ensemble du territoire national.

Une fois sur place, les forces de police et de la gendarmerie dispersent les citoyens avec une violence extrême en usant de gaz lacrymogène,  cassent les chaises, les motos et emportent le matériel tel que les haut-parleurs. Il leur arrive aussi, comme à Logopé, un quartier de Lomé, d’emporter des motos.

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Cette violence d’Etat, poursuit-il a encore atteint son paroxysme ces deux derniers week-ends lorsque les forces de l’ordre et de sécurité, lourdement armées, ont envahi les lieux de réunions hebdomadaires  du PNP  à Yélivo, Sokodé, Kparatao, Dapaong, Kadambara, Dar Salam (un quartier de Lomé). Les dégâts matériels sont énormes. 

Le PNP dit  protester  et condamner  avec la dernière rigueur la persécution d’Etat dont il est victime, à travers le harcèlement de ses responsables nationaux, ses responsables locaux, ses militants et ses sympathisants sur l’ensemble du territoire national.

« Le Parti National Panafricain (PNP) exige l’arrêt immédiat des violences des forces de police et de la gendarmerie contre les réunions hebdomadaires organisées par un parti politique légalement constitué pour la formation et l’information du citoyen, un devoir constitutionnel de tout parti politique. Et la libération immédiate de ses 39 militants  encore en détention », revendique  la formation politique.

Pour elle, cette façon de faire est une  volonté manifeste du régime cinquantenaire de s’opposer par tous les moyens à l’alternance et à la démocratie au Togo. Il attire l’attention de l’opinion sur le harcèlement politico-militaro-judiciaire dont il est victime et donne de la voix.

« Le PNP  réaffirme l’engagement et la détermination du peuple togolais à continuer la lutte pacifique pour l’alternance au sommet de l’Etat et la démocratie dans notre pays le Togo. Il invite le peuple togolais tout entier à rester toujours mobilisé afin de se débarrasser du régime de ses malheurs » a-t-il lancé.

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