Les 16 jours de campane et d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) ont démarré vendredi au Togo. Le ton a été donné par Tchabinandi Kolani-Yentchare, la ministre en charge de la promotion de la femme qui appelle à briser le silence pour mettre fin à l’impunité.
La campagne de cette année qui se déroule jusqu’au 10 décembre prochain est placé sous le thème : « Oranger le monde : lever les fonds pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles».
Selon la ministre Kolani-Yentchare, les VBG, notamment celles faites aux femmes et aux filles, constituent l’une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. Dans le monde, on indique qu’une femme sur trois sera victime de violences physiques ou sexuelles au cours de son existence.
La campagne a donc pour but d’amener l’opinion nationale et internationale à se mobiliser et à agir contre ses violences. Ces VBG notamment les viols, la violence dans la famille, le harcèlement sur le lieu de travail, les mutilations génitales féminines, etc. ont plusieurs conséquences.
« Elles brisent des familles, affaiblissent notre tissu social, mais aussi, elles mettent en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ses victimes», a déclaré qui rappelle qu’elles ont des conséquences graves sur la santé sexuelle et reproductive des victimes.
Elle cite les grossesses précoces et/ou non désirées, les avortements dangereux, les fistules traumatiques, les infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH/sida, etc.
Au Togo, les activités seront observées sous le thème : « Lutte contre les violences sexuelles à l’égard des filles », conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Tchabinandi Kolani-Yentchare insiste sur la nécessité de financer durablement les efforts visant à mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles en vue d’optimiser leurs capacités à contribuer à l’atteinte des ODD.
Selon la ministre, ces violences sexuelles à l’égard des filles influent négativement leur cursus scolaire. Elle appelle donc à la mobilisation pour mettre fin à ces violences.
« Ensemble, brisons le silence et mettons fin à l’impunité des violences sexuelles faites aux filles et aux femmes», a-t-elle lancé.
Au rang des activités prévues, on retient, de séances de sensibilisation, des tournois de footballs féminins, etc.